
Beaucoup de personnes pensent qu’il n’y a qu’à « poser » et « sourire » pour être un mannequin, et beaucoup de ces gens nourrissent leurs rêves de devenir un grand mannequin, de défiler pour des grands designers. Toutefois, certains d’entre eux finissent par abandonner ce rêve tandis que d’autres le font devenir une réalité comme c’est le cas de Emerson Dieujuste.
Originaire des Gonaïves, Emerson a fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Et bien qu’il soit un étudiant finissant en droit, il n’a pas lâché son rêve, car il a pu s’intégrer l’agence de Cari-Model en septembre 2018 après avoir trouvé des informations y concernant par le biais de son grand frère.
Troisième enfant d’une fratrie de cinq, Emerson, 1.79 m, avec un tour de hanche de 101 cm et une poitrine de 100 cm. Il est très élégant. Sportif, il attire beaucoup les regards sur lui. Avec ses longues jambes musclées et ses pectoraux bombés, il a su conquis le monde de la mode. Et du coup, il est très sollicité par des séances de photo shoot. Étant le plus dynamique dans le groupe des mannequins de sa catégorie, son niveau d’apprentissage est le plus élevé. Il a même déjà suivi des séances de formations en : initiation au mannequin, danse classique, confiance en soi, et des séances de coaching spécialisées.
Bien avant qu’il soit devenu un mannequin professionnel, Emerson était un mannequin routinier, il passait son temps à s’exercer tout seul en suivant des instructions sur le Net. Quand il a décidé de se lancer, il savait dans quoi il s’embarquait, il était surtout prêt à faire face aux critiques négatives, aux personnes qui ont tenté de le décourager, aux mies en garde de son entourage, et avant tout, il se laissait influencer par ses modèles Adam Smith et Jimmy Jean-Louis qui l’ont surtout poussé à aller de l’avant tout en franchissant ce cap ; ce qui a valu sa participation au dernier défilé que l’agence avait organisé à Petit-Goâve le mois d’avril dernier.
Autre que d’être un mannequin, Emerson est affecté à la Police nationale d’Haïti où il partage son temps à servir son pays. Il a d’aussi réputation dans la peinture quand il laisse son imagination vagabonder sur des tableaux. Il fait partie des gens qui embrassent la vie et qui se laissent tenter par tout. Ce n’est pas tout. Autrefois, il a travaillé dans les affaires culturelles dans une organisation portant le nom de « Young Life » en ayant la responsabilité de concevoir des chorégraphies de danses latines et des cours théâtrales. En aucun cas, ses autres activités ne l’empêchent pas d’être celui qu’il a toujours voulu été : mannequin professionnel dont sa cote de popularité ne cesse d’accroitre pour le moment.
Ayant pleinement conscience de son parcours, c’est pourquoi qu’il incite les personnes qui veulent le prendre comme modèle à rester confiant et continuer à se supporter malgré les préjudices lancés à l’égard des mannequins en Haïti. Ainsi, leur monde de mannequinat finira-t-il par innover par des jeunes dévoués qui chérissent leurs rêves de devenir mannequin professionnel.
Les mots lui manquent pour pouvoir décrire ce qu’il ressent vraiment, car il n’éprouve aucun regret d’avoir fait partie d’un jour de Cari-Model agency.
Saphira ORCEL
Source : Le National


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