
Si certains mannequins conçoivent le mannequinat comme passe-temps, Melouca Jean-Pierre en fait le principal moyen pour inscrire son nom au panthéon de la région des Palmes.
Située à quelques pas de la capitale haïtienne, à 68 km du sud de Port-au-Prince, s’étend « Petit-Goâve », un petit bourg qui égorge beaucoup d’atouts touristiques avec ses grands palmes, ses plages alléchantes et aussi des personnalités publiques ; une petite ville dont son nom a été fait par ses « dous makòs » et par le biais de ces personnages qui sont par-dessus tout fiers de leur ville. D’où vient, Melouca Jean-Pierre.
Originaire de Petit-Goâve, cette jeune fille aux yeux marrons de 1. 68m, avec un tour de hanche de 94 cm a fait son entrée dans le monde du mannequinat en intégrant l’agence Cari-Model avec l’espoir de concrétiser ses rêves. Étant la troisième enfant d’un réseau familial mixte, Melouca Jean-Pierre a grandi à Port-au-Prince et entourée de sa famille, qu’elle considère par-dessus tout comme le bien le plus précieux. Toutefois, le rêve de cette demoiselle ne s’arrête pas seulement au fait d’être une mannequin renommée, elle a aussi une grande aspiration pour le droit.
Grandir avec un rêve c’en est un, mais le réaliser un jour c’en est un autre. Tout ne semble pas été parfait pour Melouca dans sa quête d’une agence pour se lancer. « A plusieurs reprises, j’ai reçu des invitations pour des castings, mais je ne voulais pas juste me lancer, je voulais trouver ma voie, trouver une agence pouvant être responsable de ma carrière sur le long terme » me confie-t-elle. Elle a eu le support psychologique de ses amies (avec lesquelles elle a partagé son engouement et ses motivations pour le métier) qui voyaient en elle, le profil d’une top model. « Et au final, une amie en qui j’ai confiance m’a donné la référence de Cari-Model, et delà j’abhorrais un grand sourire en me disant pourquoi ne pas me lancer ? » ajoute-t-elle.
Cette jeune fille de vingt ans a vu son rêve se concrétiser quand elle a commencé à travailler à Cari-Model en mars 2018 dans la catégorie de mannequins de haute couture. Elle a donc reçu à l’agence, différentes formations : initiation au mannequin, histoire de la mode, communication orale, … et des séances de coaching personnalisées.
Dans sa catégorie, elle a été nommée première diva en mars dernier, soit un an après son intégration, grâce à ces compétences dans les défilés.
Si les mannequins de sa taille voient en elle la meneuse de séances de travail en défilé, elle est aussi excellente dans les poses photographiques. Melouca n’a pas pris beaucoup de temps, elle a participé à plusieurs défilés avec l’agence de mannequin dont le plus récent date du 21 avril dernier au Louco Night-Club, à Petit-Goâve, sa ville natale.
Melouca Jean-Pierre est donc consciente qu’elle s’est largement battue afin que son rêve soit réalisé et qu’elle invite les jeunes filles de son âge à faire de même, à aller de l’avant tout en se préparant pour les obstacles à venir et qu’elles doivent munir de leurs forces afin d’atteindre les objectifs fixés. « La bataille vient tout juste d’être commencée! conclut-elle.
Source : Palmes magazine

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